Les Disciples de Nurgle
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La Death Guard

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Message  Apple Mer 15 Juin - 17:24

La Death Guard

Le Journal Obscur de l’Archiviste Dark Angel Bellerophan relate que de tous les Primarques, seuls deux se trouvèrent avec Mortarion des atomes crochus. Il s’agissait de Night Haunter, le puissant maître des Night Lords, et d’Horus, le Maître de Guerre, qui sut reconnaître la valeur de la Death Guard et la plaça souvent au centre de sa ligne de combat. Il savait en effet que l'ennemi s’écraserait dessus, permettant au reste de ses troupes d’avancer en tirant profit de cette position inamovible, ou qu’il pouvait utiliser la Death Guard comme l’enclume sur laquelle s’abattrait le marteau de l’Empereur, incarné par ses Lunar Wolves ou les Night Lords. Il s’agissait là d’une combinaison terriblement efficace.

Mortarion trouva dans le charismatique Maître de Guerre un mentor qui comprenait ses désirs et appréciait ses méthodes. Ce lien semblait si fort que deux des autres Primarques, Roboute Guilliman des Ultramarines, et Corax, le taciturne et toujours à l’affût maître de la Raven Guard, en vinrent à faire part de leurs inquiétudes à l’Empereur. L’histoire de l’allégeance de Mortarion accordée à l'Empereur suite à son échec était bien connue, et quiconque connaissait un temps soit peu le pâle Primarque savait à quel point ce sujet l’irritait. Il est dit que l’Empereur ne se soucia pas de ce problème, considérant que la loyauté de son fils envers Horus signifiait de facto sa loyauté envers lui.

Sur ce point, l’Empereur se trompait lourdement...

C’est sur la planète sauvage Davin que le Maître de Guerre et sa légion, rebaptisée en son honneur les Sons of Horus, se tournèrent finalement vers le Chaos. Horus avait définitivement rompu son allégeance envers l’Empereur pour se livrer corps et âme à ses nouveaux dieux et rallia à sa cause la moitié des légions Space Marines. Au terme de l’Hérésie d’Horus, lors du Conseil de Charon vint l’heure d’évaluer la responsabilité de chacun dans cette tragédie galactique. Il fut alors établi qu’à la différence des autres Primarques, Horus n’eut pas besoin d’avoir recours aux rituels du Chaos pour convertir la Death Guard. Il se contenta de promettre à Mortarion que sous son règne un nouvel âge verrait le jour, un âge où la justice serait imposée par la force.
Mortarion se détourna de l’Imperium aussi subitement qu’il s’était retourné contre les seigneurs de guerre de Barbarus. Il rejoignit la rébellion qui allait définitivement plonger la galaxie dans la tourmente, sans savoir alors quel serait le prix de sa décision.

Horus était un stratège d’exception, conscient que le cœur de l’Imperium n’était autre que Terra, et en fit dès le début son objectif prioritaire. Il eut tôt fait de rassembler toutes les forces nécessaires pour pouvoir menacer les défenses de l’Imperium et assiéger le Palais Impérial. Mortarion était déterminé à participer à cette attaque cruciale et se lança dans le Warp avec la totalité de sa flotte pour rejoindre les forces du Maître de Guerre.

La flotte de la Death Guard fut cependant prise dans une puissante tempête Warp et ses navigateurs ne parvinrent ni à se diriger à travers le Warp, ni à s’en extraire pour retrouver la sécurité de la dimension matérielle. La flotte fut forcée d’errer à travers l’Immatérium, et c’est alors que s’abattit le Destructeur.

Pour Mortarion et sa Death Guard, rien ne pouvait être pire que l’horrible maladie à laquelle ils eurent à faire face. Ils étaient les guerriers que l’Imperium avait envoyés pour conquérir de nouvelles planètes et aucun adversaire n’était capable de leur résister, et bien qu’il ne fut pas d’environnement si pollué et toxique soit-il dans lequel ils ne pouvaient combattre, la contagion qui se répandit de vaisseau en vaisseau eut raison de leur résistance. Cette peste malodorante faisait gonfler les intestins et pourrir les victimes de l’intérieur, transformant leurs corps en pantins grotesques et purulents, mais malgré leurs atroces souffrances, ils n’en moururent pas car leur constitution surnaturelle les préserva, devenant par là même leur pire ennemi.

Ils endurèrent des souffrances inimaginables et plus particulièrement Mortarion, car il lui sembla se retrouver une nouvelle fois sur les cimes de Barbarus, succombant aux vapeurs empoisonnées, sans pour autant cesser d’en ressentir l’atroce brûlure.
Avait-il conscience en ces heures abominables d’avoir abandonné ce pourquoi il avait jusqu’à présent combattu et de la malédiction qu’il avait fait s’abattre sur sa légion ? Seul lui-même le saura jamais. Quoi qu’il en soit, il finit par ne plus pouvoir supporter son agonie et en appela aux puissances de l’Immatérium, offrant son âme et sa légion en échange de sa délivrance. Attendant depuis longtemps cet instant, le Grand Dieu du Chaos Nurgle, Seigneur de la Décadence et Père des Maladies, répondit à son appel et accepta l’offre de Mortarion.

Ce qui émergea du Warp lorsque la Death Guard parvint enfin à s’en extraire était bien loin de la fière flotte qui y était entrée. Les armures grises et blanches resplendissantes des guerriers de l’Empereur n’étaient plus que des plaques difformes couvertes de blessures horriblement infectées et de fluides putréfiés. Leurs armes et leurs machines de guerre avaient elles aussi subi l’influence maladive des forces du Chaos, brillant d’une lueur verte malsaine et suintant de pus gangrené. Le nom même de Death Guard fut de moins en moins utilisé, car aux yeux de leurs victimes, de leurs alliés, et même aux leurs, ils n’étaient autres que les Marines de la Peste.
Horus fut finalement défait par l’Empereur et les forces du Chaos repoussées trouvèrent refuge dans l’œil de la terreur.

Mortarion et sa légion se retirèrent également en ces lieux, mais pas par désarroi comme le firent la plupart des autres renégats.

Bien que damnée, la Death Guard avait gardé son acharnement au combat et ne se replia en lieu sûr qu’après avoir dévasté de nombreux régiments de la Garde Impériale et battu plusieurs légions Space Marines.

Dans l’Œil de la Terreur, Mortarion conquit un monde qui allait devenir la Planète de la Peste, dont la localisation centrale allait lui permettre de lancer ses flottes dans le Warp pour répandre la contagion à travers toute la galaxie. Il accomplit si bien son devoir que son maître, Nurgle l’Immonde éleva le Primarque au rang de Prince Démon et lui donna ce que ni l’Empereur ni Horus n’avaient pu lui donner : un monde dont il était le seul seigneur, un monde empoisonné empli d’horreur et de misère. Il était enfin chez lui.

Monde Natal

Barbarus était un monde sauvage doté d’une atmosphère épaisse et toxique, en orbite rapprochée autour de son pâle soleil jaune. Les gaz les plus virulents se rassemblaient en nuages qui cachaient perpétuellement les rayons du soleil, plongeant la planète dans une obscurité omniprésente à peine plus claire pendant les courtes journées. L’air n’était respirable que dans les vallées les plus basses creusées parmi les montagnes rocailleuses qui recouvraient la planète. Des êtres immunisés même aux vapeurs les plus toxiques des hauteurs de Barbarus existèrent jadis, construisant des citadelles grises sur les escarpements rocheux. Lorsque les humains arrivèrent pour la première fois, les terribles conditions de vie les firent régresser à l’âge pré-féodal. En raison de leurs pouvoirs surnaturels qui leur permettaient de résister aux poisons mortels et d’effectuer des expérimentations sur les corps de leurs proies, les êtres de Barbarus devinrent aux yeux des humains des choses surnaturelles dignes des superstitions médiévales. Néanmoins, on ne saura jamais exactement quel genre de créatures étaient ces terribles seigneurs de guerre.

Depuis son élévation au rang de prince démon, Mortarion a, consciemment ou non, façonné sa nouvelle planète à l’image de Barbarus. Les habitants sont parqués dans des villages pollués et restent au service de leurs maîtres suprêmes, qui ne sont autres que les champions de Mortarion ou les créatures démoniaques choisies par Nurgle qui résident dans les forteresses construites dans les hauteurs. Des choses malades, ni mortes, ni vivantes, écument la planète à la solde de Mortarion qui trône dans sa forteresse située sur le plus haut pic de la Planète de la Peste.

Doctrines de combat

Bien que de nombreux domaines tels que la culture, l’histoire et la philosophie lui fussent étrangers, Mortarion était un véritable prodige dans l’art de donner la mort. Il était intimement convaincu que la victoire passait par l’insensibilité aux blessures et transmit cette valeur à sa légion.

Certes leurs armes ne sont pas des plus sophistiquées ni même ornementées, mais elles n’en fonctionnent pas moins sans connaître de dysfonctionnements. De même, la Death Guard n’a pas l’habitude d’élaborer des plans complexes ou de tenter de leurrer ses adversaires. Au contraire, elle se contente de choisir le meilleur endroit pour combattre et s’y lance en masse pour écraser ses ennemis. Aucun environnement n’est impraticable pour les Marines de la Peste et leur Primarque qui peuvent toujours compter sur leur résistance incommensurable pour se tirer des situations les plus épineuses.

Mortarion a appris à se battre dans un contexte montagneux sans le bénéfice de la technologie, c’est pourquoi bien qu’il apprécie le support logistique que peuvent fournir des transports et des tanks, la marque de fabrique de sa légion a toujours été une infanterie omniprésente, très bien équipée et entraînée, employée en vagues massives. Mortarion a toujours privilégié l’aptitude à se battre dans toutes sortes d’environnements plutôt que l’usage de réacteurs dorsaux ou de motos et, dès sa fondation, la Death Guard ne possédait pas de véritables distinctions entre escouades d’assaut et tactiques. Chaque combattant devait être capable de se battre aussi bien au bolter qu’avec toutes sortes d’armes de combat rapproché, et ce, en toutes circonstances. Cette doctrine se prêtant bien à l’usage des armures tactiques Dreadnought, la légion en incorpora un grand nombre dès la période pré-hérésie. La Death Guard avait acquis la réputation de se charger avec succès de missions à haut risque comme la purge des Space Hulks et, de nos jours encore, les Marines de la Peste utilisent ces débris spatiaux pour répandre la maladie et le culte de Nurgle à travers la galaxie. Ainsi les doctrines de combat qui faisaient la force de la Death Guard du temps de son allégeance à l’Empereur servent tout aussi bien aujourd’hui les âmes damnées de Mortarion, les terribles Marines de la Peste.

Organisation

Mortarion étant un inconditionnel de l’infanterie, aussi chaque Space Marine de la Death Guard possédait-il le meilleur équipement possible. La hiérarchie était très stricte au sein de la légion, tout sergent dépendant de son capitaine, qui lui-même dépendait de Mortarion en personne. S’il y avait une armée dont on pouvait dire qu’elle ne formait qu’un seul homme, c’était bien la Death Guard. C’est pour cela que cette dernière était composée de moins de compagnies que les autres légions de la première fondation : elle n’en compta jamais plus de sept, chacune particulièrement imposante et composée essentiellement d’infanterie incluant plusieurs escouades de puissants Terminators.

Lorsque Mortarion devint un Prince Démon, il relâcha son contrôle sur sa légion qui se scinda en factions de moindre taille se séparant les unes des autres pour suivre des chemins différents. Néanmoins, les Marines de la Peste restent le plus souvent des fantassins, au pire accompagnés par un Dreadnought infesté de maladies et complètement fou. Peu de tanks et de transports de la légion sont encore en état de marche, car la maintenance et l’entretien ne sont pas la priorité de Space Marines qui ont voué leur âme à la Pourriture et la Décadence. Il arrive parfois que certains engins s’animent d’un feu interne, possédés par une entité démoniaque mineure ou infestés par une horde de Nurglings, les grouillants dévots du Dieu de la Peste. Les Marines de la Peste sont le plus souvent organisés en escouades de sept, elles-mêmes regroupées en cohortes de sept escouades, car sept est le nombre sacré de leur maître et ils sont convaincus qu’en se constituant de la sorte, ils attirent sur eux sa faveur et sont imbus d’une force cabalistique. Qu’il s ‘agissent ou non d’un fait avéré, il n’en demeure pas moins que les méthodes de combat des Marines de la Peste reflètent le Primarque qui les a façonnés, instruits puis conduits à la damnation éternelle. Mortarion reste à ce jour leur maître et continue à orchestrer en partie leurs actions depuis son trône bubonique.

Croyances

La Death Guard, à l’image de son Primarque, a vu le jour pour incarner un idéal et a fini à ses antipodes. Elle est passée de la conviction que les individus doivent être libérés de l’oppression et de la terreur à celle qu’ils ne sont pas en mesure de juger ce qui est bon pour eux. Depuis toujours, la force intérieure, la volonté de fer et l’indéfectible résolution de ses guerriers face à l’adversité ont forgé l’arrogance et le caractère de cette morbide légion.

Lorsque la Pourriture de Nurgle affecta les Space Marines de la Death Guard, ces derniers subirent le contre-coup de toute leur arrogance, car pour la première fois depuis leur création, ils prirent conscience de leur faiblesse. C’est pour cette raison qu’après s’être dédier à Nurgle, ils n’eurent plus qu’une obsession née de la révélation de leur propre échec ; infecter les forts, massacrer les faibles, et corrompre les fondations de toutes choses jusqu’à ce qu’elles s’effondrent. Car une fois que tout l’univers serait ruine, leur honte n’aurait plus de sens.

Patrimoine génétique

Les Space Marines de la Death Guard reflétaient les traits physiques de leur Primarque : le teint pâle, les yeux cernés, autant de caractéristiques trompeuses quant à leurs véritables prouesses physiques. Le chemin qui les mena à la damnation vit leurs corps se corrompre atrocement, gonflés et infectés en de nombreux endroits par les virulentes maladies de leur dieu. En plus de cet aspect particulièrement répulsif, Nurgle n’accorde pas autant de mutations que les autres dieux du Chaos (de telles évolutions physiques capricieuses sont le fief de son antithèse, Tzeentch), mais à l’occasion il peut arriver que certains aspirants de la Death Guard soient gratifiés d’un tentacule ou d’yeux insectoïdes.

Cri de guerre
La Death Guard ne possède pas de cri de guerre à proprement parler. Les Marines de la Peste incarnent la mort silencieuse qui se répand telle une épidémie. Ils sont la peste personnifiée, la vérole, la famine, la contagion, le cancer… et comme tous ces fléaux, ils sont bien plus terrifiants lorsqu’ils surviennent sans prévenir.

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Papy Nurgle
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